Un accident de la route, une chute, une agression ou une erreur médicale peuvent, en quelques secondes, bouleverser une vie entière. Lorsqu’un handicap survient — perte d’autonomie, amputation, tétraplégie, troubles cognitifs, paralysie, atteinte neurologique — la victime n’a pas seulement besoin de soins : elle a besoin de reconnaissance, d’accompagnement, et d’une indemnisation juste, à la hauteur de ses besoins et de son avenir.
Encore faut-il que cette indemnisation soit correctement évaluée. Car derrière chaque situation se cachent des besoins concrets : aide humaine, logement adapté, fauteuil, appareillage, interruption de carrière, besoin d’assistance permanente… Obtenir réparation ne se résume pas à un montant forfaitaire. Il s’agit d’une reconstruction juridique, humaine et sociale.
En droit français, toute victime d’un dommage corporel a droit à une réparation intégrale de ses préjudices, sans perte ni profit. Cela signifie que chaque conséquence de l’accident doit être indemnisée, à court, moyen et long terme, sans plafonnement.
Ce principe s’applique pleinement en cas de handicap grave. Il permet de chiffrer :
L’indemnisation n’est donc pas un geste symbolique : c’est un outil de dignité, qui permet à la victime de retrouver une vie aussi autonome que possible.
La personne ou l’organisme responsable dépend de l’origine de l’accident :
L’assureur ou le fonds d’indemnisation devient alors votre interlocuteur. Mais attention : son objectif est souvent de réduire le montant de l’offre, parfois en négligeant certains postes ou en minimisant les besoins réels. D’où l’importance d’être assisté.
La nomenclature Dintilhac sert de cadre pour évaluer les préjudices. En cas de handicap, plusieurs postes sont majeurs :
Ces postes doivent être chiffrés sur la base d’une expertise médicale sérieuse et d’un travail de fond mené avec l’avocat.
Une expertise bien menée est la pierre angulaire d’un bon dossier. Elle permet de :
Il est essentiel d’être assisté par un médecin-conseil de victime, qui vous défendra, contestera les omissions et s’assurera que chaque besoin est documenté. L’avocat expert en accident corporel, quant à lui, s’assure que l’expertise est menée dans un cadre contradictoire et impartial.
Face à des compagnies d’assurance ou des institutions puissantes, la victime est rarement sur un pied d’égalité. Les offres sont souvent sous-évaluées, standardisées, ou formulées sans prendre en compte la dimension humaine du handicap.
L’avocat spécialisé :
Son objectif est simple : vous obtenir les moyens de vivre dignement, avec votre handicap, sans que vous ayez à renoncer à vos droits ou à votre avenir.