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Un accident de la route, une chute, une agression ou une erreur médicale peuvent, en quelques secondes, bouleverser une vie entière. Lorsqu’un handicap survient — perte d’autonomie, amputation, tétraplégie, troubles cognitifs, paralysie, atteinte neurologique — la victime n’a pas seulement besoin de soins : elle a besoin de reconnaissance, d’accompagnement, et d’une indemnisation juste, à la hauteur de ses besoins et de son avenir.

Encore faut-il que cette indemnisation soit correctement évaluée. Car derrière chaque situation se cachent des besoins concrets : aide humaine, logement adapté, fauteuil, appareillage, interruption de carrière, besoin d’assistance permanente… Obtenir réparation ne se résume pas à un montant forfaitaire. Il s’agit d’une reconstruction juridique, humaine et sociale.

Une indemnisation fondée sur le principe de réparation intégrale

En droit français, toute victime d’un dommage corporel a droit à une réparation intégrale de ses préjudices, sans perte ni profit. Cela signifie que chaque conséquence de l’accident doit être indemnisée, à court, moyen et long terme, sans plafonnement.

Ce principe s’applique pleinement en cas de handicap grave. Il permet de chiffrer :

  • la perte d’autonomie,
  • le besoin d’assistance dans les gestes du quotidien,
  • les souffrances physiques et psychiques,
  • la perte d’emploi ou de projet professionnel,
  • les aménagements indispensables (logement, véhicule),
  • la perte de qualité de vie, de sociabilité, de loisirs.

L’indemnisation n’est donc pas un geste symbolique : c’est un outil de dignité, qui permet à la victime de retrouver une vie aussi autonome que possible.

Qui peut être tenu d’indemniser la victime ?

La personne ou l’organisme responsable dépend de l’origine de l’accident :

  • accident de la route : responsabilité de l’assureur du conducteur fautif (ou le vôtre si vous êtes passager/piéton) ;
  • accident médical : responsabilité de l’établissement de santé, d’un praticien, ou intervention de l’ONIAM ;
  • agression : recours possible contre l’auteur (s’il est solvable), ou devant la CIVI (Commission d’Indemnisation des Victimes d’Infractions) ;
  • accident de la vie privée ou du travail : selon le contexte, la responsabilité civile ou une couverture contractuelle (GAV, prévoyance, etc.) peut être mobilisée.

L’assureur ou le fonds d’indemnisation devient alors votre interlocuteur. Mais attention : son objectif est souvent de réduire le montant de l’offre, parfois en négligeant certains postes ou en minimisant les besoins réels. D’où l’importance d’être assisté.

Quels sont les postes de préjudice en cas de handicap ?

La nomenclature Dintilhac sert de cadre pour évaluer les préjudices. En cas de handicap, plusieurs postes sont majeurs :

  • Déficit fonctionnel permanent (DFP) : il traduit la perte d’autonomie, évaluée en pourcentage ;
  • Souffrances endurées (avant et après consolidation) ;
  • Préjudice d’agrément : impossibilité de pratiquer des activités ;
  • Préjudice professionnel : perte d’emploi, inaptitude, préjudice de carrière ;
  • Tierce personne : aide humaine (familiale ou professionnelle), évaluée en heures/jour ;
  • Aménagement du logement et du véhicule ;
  • Frais de santé futurs et appareillage (fauteuil, prothèse, lit médicalisé…) ;
  • Préjudice moral des proches, parfois très impactés par le handicap.

Ces postes doivent être chiffrés sur la base d’une expertise médicale sérieuse et d’un travail de fond mené avec l’avocat.

Le rôle clé de l’expertise médicale

Une expertise bien menée est la pierre angulaire d’un bon dossier. Elle permet de :

  • évaluer la gravité des séquelles,
  • mesurer les besoins concrets,
  • estimer le coût de la vie avec handicap,
  • déterminer l’origine exacte des troubles.

Il est essentiel d’être assisté par un médecin-conseil de victime, qui vous défendra, contestera les omissions et s’assurera que chaque besoin est documenté. L’avocat expert en accident corporel, quant à lui, s’assure que l’expertise est menée dans un cadre contradictoire et impartial.

Pourquoi vous faire accompagner ?

Face à des compagnies d’assurance ou des institutions puissantes, la victime est rarement sur un pied d’égalité. Les offres sont souvent sous-évaluées, standardisées, ou formulées sans prendre en compte la dimension humaine du handicap.

L’avocat spécialisé :

  • constitue un dossier solide et complet ;
  • sollicite des provisions (avances) financières en cours de procédure ;
  • engage une négociation sérieuse ou une action en justice si nécessaire ;
  • vous évite les pièges d’une expertise mal préparée ;
  • veille à l’indemnisation de tous les préjudices, y compris futurs et invisibles (fatigue chronique, perte d’intimité, troubles psychiques…).

Son objectif est simple : vous obtenir les moyens de vivre dignement, avec votre handicap, sans que vous ayez à renoncer à vos droits ou à votre avenir.

04 84 89 41 87